Un drame et l’incontinence peuvent tout changer

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il y a 8 ans
  • Tu es malade, ton futur est très incertain, nous nous entendons bien, et si nous nous mettions en couple ?

  • Mais tu es fou ou quoi ? Cette saloperie de cancer me ronge, je deviens incontinente au point que je ne peux plus sortir sans des protections et toi tu veux vivre avec moi. Tu as pété un câble ou quoi ? Tu es un me givré, un enfoiré de première et tu me déçois au point que j’ai envie de te gifler. Je ne sais pas si je vais crever cette année et toi tu penses à baiser !!!!!!!

  • STOP arrête, tu n’as rien compris ! MERDE qui te parle de cul ! Si tu veux que je parte je partirai mais il faut au moins que tu m’accordes trois minutes de ton attention sans crier, après tu décideras.

  • Si c’est pour me sortir des excuses à deux balles ce n’est pas la peine. Va t’en. Crie Lucie folle de rage.

  • Non, je t’aime et tu le sais, je t’ai toujours soutenue et plus encore maintenant alors ou tu m’écoutes ou je vais finir moi aussi par énerver !

  • .......

  • Je vais te faire des confidences qui vont te surprendre. Si tu ne me crois pas, je te ferai voir des photos, la seule chose que je te demanderai si tu décides vraiment de me virer, c’est de garder mon secret.

  • Dit toujours. Vide ton sac.

  • Oh mon sac contient du bonheur et un grand malheur. Aujourd’hui ta maladie en est un second car je t’aime et je donnerai ma vie si cela pouvait sauver la tienne. Je suis vieux, je serai à la retraite dans deux ans, tu es encore jeune, un vieux pour une jeune, ce serait bien non.

  • Quarante cinq ans, ce n’est quand même plus très jeune. Je sens que tu me caches quelque chose, c’est quoi ? Demande Lucie soudain plus calme à la vue des larmes qui coulent sur les joues de Paul.

  • Tu me promets de m’écouter jusqu’au bout sans me couper ?

  • Oui !

  • Voilà, c’est très gênant mais je vais tout te dire. Je suis ABDL, sais-tu ce que c’est ?

  • Aucune idée.

  • Il y a des personnes qui apprécient de s’abandonner, de lâcher prise dans la régression, de jouer un rôle comme si elles étaient de grands bébés adultes. C’est ce que l’on appelle, des AB, Adult baby. Ensuite il y a des personnes qui aiment la douceur des couches, qui en ont fait leur fétichisme, c’est ce que l’on appelle des DL, en anglais diaper lover.

  • Si cela leur plait de jouer avec des couches, grand bien leur fasse, moi je n’ai pas le choix.

  • J’ai déjà eu une femme bébé adulte, c’était magique, malheureusement, elle nous a quitté. J’étais heureux, mon plaisir était de m’occuper d’elle, de la choyer, nous nous éclations tous les deux et moi aussi, parfois je mettais des couches. On délirait ensembles, ce n’était que de l’amour. Nous étions heureux, notre amour était asexuel même s’il nous est arrivé de coucher ensemble quand l’envie nous prenait. C’était assez rare mais toujours fusionnel comme cela arrive parfois entre un homme et une femme qui s’aiment.

  • Tu me surprends ! Je ne m’attendais pas à ça.

  • Et oui, l’Amour avec un grand A et les fétichismes font parfois bon ménage. Moi j’aime m’occuper des autres comme tu as pu le constater. Je me sens utile, étant sans enfant puisque je suis stérile, je lui ai donné de l’amour autrement un peu comme si j’étais son père, sauf bien sûr, quand nos corps s’enlaçaient pour répondre à nos envies fusionnelles.

  • Et qu’est-il arrivé à cette femme si je ne suis pas indiscrète ?

  • Elle nous a quitté parce qu’elle s’est endormie au volant de ma voiture. Nous avons fait trois tonneaux et croisé un arbre. Je m’en suis sorti après six mois d’hôpital elle non.

  • Je suis désolée. Pardonne ma colère de tout à l’heure. Je me sens si mal et j’ai si peur.

  • Je sais tout cela et tu es pardonnée, mais si tu me le permets, j’aimerai continuer de t’expliquer mon idée, mes envies.

  • Je t’écoute.

  • Nous allons commencer par ce que j’éprouve pour toi. Je t’aime, j’aimerai que tu sois ma femme. Nous attendrons que tu sois guérie si tu le désires mais j’aimerai te demander en mariage. J’aimerai tant que tu me laisses aussi m’occuper de toi, que tu me laisses te choyer, te donner tout cet amour que j’éprouve pour toi. Tes couches et tes soucis d’incontinence, je m’en tape, tu sais maintenant pourquoi.

  • Mes couches, je peux les changer toutes seules, je n’ai besoin de personne.

  • Oh je n’en doute pas un instant, sauf que me laisser te faire un petit bisou de temps en temps, partager tes soucis avec moi qui n’ai aucun regard négatif ne peut que t’apporter du réconfort. Le moral est une chose très importante dans la thérapie, dans la lutte contre le crabe, si on est deux face à lui nous serons plus forts.

  • J’ai besoin de réfléchir, ce que tu viens de me dire me perturbe tout comme ta demande en mariage. Je t’aime aussi mais en ce moment, tu comprends que je n’ai pas la tête à ça.

  • Oui bébé !

  • Moque-toi de moi idiot ! Lui répond Lucie en larmes en lui tendant les bras.

  • La détresse n’est pas facile. On ne se reconnaît plus. On se pose beaucoup de questions. C’est important de ne pas s’isoler là-dedans. Ce n’est pas de moi, c’est de Montréal. Laisse-moi t’aimer plus encore et t’aider. S’il te plait.

  • Je t’aime idiot ! Lui répond Lucie en l’embrassant pour la première fois.

Un mois plus tard, Lucie intègre la maison de Paul à titre provisoire, plutôt que de faire des trajets pour se voir, ils ont décidé que pendant sa thérapie, se rapprocher serait mieux, surtout que Paul habite à dix minutes de l’hôpital. Ils font chambre à part mais partagent beaucoup de choses et beaucoup d’amour. L’accident arrive bêtement après une séance de chimio de Lucie. Épuisée, elle glisse en sortant de la baignoire et se casse le bras. Rien de grave en soit, mais la situation devient compliquée pour Lucie, mettre seule ses protections devient difficile.

Le fait qu’il lui ait fait voir les photos de son ex-femme en bébé adulte, photos commentées avec beaucoup d’amour et parfois des larmes, permet à Lucie de sauter le pas. Sa dernière protection étant tombée dans le jardin en même temps que son string, elle se résout à lui demander de l’aide. L’acte de faire un change commence par un gros bisou et un câlin, lovés l’un contre l’autre ils se font des papouilles. Leurs yeux sont mouillés, d’émotion.

Paul est alors très prévoyant, il ne fait pas cela dans sa chambre mais dans celle de Lucie. Il a tout prévu, les lingettes, le talc, la grande serviette et un petit sac pour mettre la couche usagée. Ses gestes sont ultra attentionnés, comme paternels avec absolument rien de déplacé. La surprise arrive avec une proposition inattendue de Paul. « Si tu l’acceptes, je te mettrait bien une culotte en plastique, elle sécuriserait le change et tu seras plus tranquille ».

Lucie accepte, au point ou elle en est, sa gêne ne peut pas être plus grande. Il l’abandonne un instant et revient en s’excusant, les seules culottes plastique qu’il a sont celles de Marilyne et elles ont toutes des motifs enfantins. Il la lui met en détournant son attention comme si le menu du soir devenait une priorité de vie. Lucie n’est pas dupe mais répond comme si elle n’avait pas compris. Le gros bisous suivant se fait naturellement lorsqu’il l’aide à se lever. A peine debout, leurs lèvres sont comme aimantées, enlacés ils fusionnent un instant dans ce chaste bisou d’amour.

« Bébé a faim » ! Dit Lucie en rigolant, Paul fond en larmes aussitôt. Très gênée elle se confond en excuses mais il l’a rassure. Elle n’a pas fait d’imper, bien au contraire, avec cette expression humoristique elle vient de le combler de bonheur. Cette fois et sans lui demander son accord, il la couvre de bisous en lui disant « merci » entre chaque bisou.

Ce soir là, ils décident de dormir ensembles, dormir uniquement cela va de soit, enfin presque car leurs lèvres n’arrêtent pas de se croiser, allez donc savoir pourquoi.

Au milieu de la nuit, Lucie eut besoin d’aller aux toilettes, Paul se fit plus entreprenant en lui disant « tu as une couche, profites-en pour ne pas te lever, promis, je te la change demain ». C’est donc accompagnée de câlins et petits bisous doux que Lucie fit son premier pipi couche au lit et découvre que cela n’est pas si désagréable que ça quand c’est volontaire.

Le lendemain, Paul s’occupe d’elle comme la veille, sans aucun geste déplacé. Par contre il lui fait une surprise de taille T avec un carton livré chez lui mais dont elle est la destinataire. Très surprise de recevoir un colis, elle se fait aider pour l’ouvrir et découvre une superbe robe de soirée de chez ABCcharme.com

ABCcharme.com

  • Mais c’est quoi, ça, je n’ai rien commandé ! Indique Lucie furieuse.

  • Je sais mais moi oui, ce sera la robe que tu porteras lorsque nous irons au restaurent samedi prochain. Elle est magnifique et masquera la couche sans problème.

  • Je te hais ! Lui répondit Lucie en l’embrassant.

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Deux mois plus tard, la chimio presque terminée, les résultats semblent annoncer une réminiscence importante de son cancer. Les soirées deviennent celles d’un couple normal sans souci de santé, avec une variable près, Lucie s’est totalement abandonnée entre les mains de son « papa » d’adoption. Elle a finalement pris goût au pipi couche, le côté incontinence fécale ayant disparu, elle peut se laisser aller aux plaisirs multiples de la régression volontaire. Sans tomber dans le monde du bébé ni des jouets, elle n’a rien contre un biberon de chocolat chaud et quelques papouilles après avoir été changée.

Paul lui a offert une grenouillère de chez ABCplaisir.com un vêtement qu’elle apprécie de plus en plus pour sa douceur et, étant frileuse de nature, pour son confort.

Lucie n’a quasiment plus de fuite urinaire mais par amour pour son deuxième papa si généreux d’âme, elle continue de porter des changes complet de chez Bed wet qui l'a tant aidée. Six mois plus tard, Lucie et Paul convolent en juste noce, elle est guérie et devenue AB et DL par amour mais aussi par plaisir.

Ecrivailon

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